Présentation générale Hommage aux fondateurs.

Sceau

Catherine Mills

Texte

 

Economiste et maitre de conférences honoraire à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Elle a été élue Directrice de l'UFR Travail et études sociales AES e t Droit social en 1983. Et a dirigé soit l'UFR soit le département AES jusqu'en 2005. Elle s’est spécialisée en économie de la protection sociale et, particulièrement, sur le financement de la Sécurité sociale. Elle a publié de nombreux ouvrages sur le sujet. Elle est codirectrice de la Revue Economie et Politique aujourd'hui seule revue marxiste d'Economie Politique.

Gérard Lyon-Caen

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Docteur en droit en 1945 (avec une thèse sur les spoliations des entreprises de presse lors de la Libération), puis agrégé des facultés de droit, spécialisé en droit privé en 1947, Gérard Lyon-Caen devient alors professeur à la faculté de droit de Saïgon. En 1950, il rejoint celle de Dijon, avant d'intégrer, en 1963, l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne2 où il enseigne le droit civil, le droit commercial, et surtout le droit du travail et de la sécurité sociale, jusqu'à sa retraite en 1988. Devenu professeur émérite, il était considéré comme le quasi-fondateur du droit social en France et l'un des plus prestigieux professeurs de droit français.

 

Directeur IAES

Pour une histoire de l’Institut, chantiers en cours

Texte

M. Flonneau automne 2022

L’Institut AES-EDS, riche de sa pluridisciplinarité, porte à son tour le témoignage de son existence désormais plus que cinquantenaire. Dès ses origines, les engagements citoyens et éducatifs des membres de sa communauté, tant pédagogique qu’administrative, ont occupé une place importante au sein de la grande institution universitaire redéployée.

Inscrits dans la dynamique du Jubilé de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, ces jalons attestent au fil de la coordination et de la gestion collective des arbitrages des innovations pédagogiques propres à l’AES et d’un fonctionnement tantôt tumultueux, tantôt apaisé. Le lecteur le constatera, la valeur des récits ici rapportés tient à la chaleur et à la sensibilité des témoignages qu’ils restituent. La problématique apparue au cours de cette dernière décennie de la visibilité de l’Institut AES au sein de l’Ecole de Droit de la Sorbonne ressort naturellement, tout comme la lisibilité de sa vocation dont la préservation est essentielle.

A date, d’évidence, l’ampleur de notre contribution peut encore beaucoup s’accroître et les réflexions collégiales s’enrichir. Par-delà une histoire administrative et spécifiquement universitaire et institutionnelle, enrichie de statistiques (étudiants, enseignants), de la chronologie et de la localisation des équipes de direction et des secrétariats, il serait souhaitable d’aboutir à une histoire des formations adossées aux laboratoires de recherche.

Pour ce faire, des ressources n’ont pas encore été exploitées (comme les procès-verbaux des conseils de gestion de l’UFR et de l’Institut) et elles demeurent ouvertes à l’exploitation comme autant de développements et d’approfondissements possibles.

En prise sur les évolutions de la société tout entière, produit de l’histoire de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, l’actuel Institut Administration Economique et Sociale, toujours fort de sa pluridisciplinarité revendiquée, s’efforce de perpétuer la grandeur de la mission universaliste et humaniste d’enseignement, toujours fragile, de création et de relais des savoirs, qui n’est pas réductible et ne doit pas être altérée par les circonstances. Puisse notre contribution restituer cette ambiance de travail, non-exclusive de moments de détente, le désir de réussite, d’épanouissement et de bien-être de chacun porté tant par les enseignants que les personnels administratifs et étudiants